Georges CUVIER (par Claude CARDOT)

Georges Cuvier par Claude Cardot : La révélation des mondes perdus .

L’auteur : Ce Montbéliardais, ancien ingénieur de la firme automobile Peugeot, est un passionné de l’évolution, de la paléontologie et de l’histoire des sciences.

Rien d’étonnant à ce qu’il ait chercher à mieux connaitre et comprendre G. Cuvier, ce compatriote célèbre par ses travaux en particulier ses recherches sur « les mondes disparus ».

Il se pose la question : pourquoi ce grand scientifique, homme sincère et de bonne volonté, savant au rayonnement universel, n’a-t-il pas accepté la transformation des espèces qui aboutira, après Darwin et Lamarck à la théorie de l’évolution ?

Dans un entretien récent ainsi que dans un article paru dans le bulletin de la société d’émulation de Montbéliard,* C. Cardot aborde ce problème sous un jour particulier.

Je citerai C. Cardot  : « L’ambiance culturelle et religieuse rigoureuse que Cuvier a connue pendant toute sa jeunesse à Montbéliard, puis pendant son adolescence à Stuttgart a eu comme résultat un formatage intellectuel précoce qui l’a empêché, par la suite, d’ouvrir son esprit aux thèses qui s’écartaient des dogmes fondamentaux de sa religion, ceux de la création et, corolairement de la fixité des espèces vivantes. Bien qu’il fît parfois preuve d’une certaine liberté relativement aux formes de la religion et au texte de la Bible, il resta toujours fermement opposé aux idées de transformation des espèces de Lamarck et de Geoffroy Saint-Hilaire. Il faut une forte raison psychologique pour expliquer un tel refus, car, tout bien pesé, les arguments techniques de Cuvier ne sont pas suffisants pour l’expliquer. »

L’ouvrage de C. Cardot** nous fait mieux connaître G. Cuvier, ce grand naturaliste né à Montbéliard le 23 août 1769 et mort à Paris le 13 mai 1832. Il analyse sans malveillance ni complaisance sa vie et son œuvre.
Selon Cuvier, des catastrophes naturelles, soudaines et dévastatrices auraient fait disparaître des populations entières de la surface de la terre, remplacées ensuite par des groupes d’animaux différents et d’organisations plus complexes.

La révélation de ces mondes disparus, reconstitués seulement à l’aide des vestiges sortis des profondeurs de la terre (restes fossilisés), provoqua en son temps une excitation que le lecteur ressentira encore aujourd’hui en découvrant ce livre.

Malheureusement, l’éditeur de l’ouvrage de C. Cardot souhaite le retirer du marché! Quoiqu’il en soit, au jour d’aujourd’hui (novembre 2011), il est toujours en vente ! De plus le musée de Montbéliard en ayant acquis plusieurs exemplaires, vous pouvez vous adresser également à son secrétariat qui pourra sans doute vous satisfaire !.

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