Par Bernard Dupont
Comme je l’ai souvent dit mon ce blog, le nourrissage des oiseaux, à partir du moment où il a été commencé, doit durer absolument jusqu’en avril, le début du printemps étant une période difficile pour les espèces granivores (verdiers, chardonnerets …) car il n’y a quasiment aucune graine disponible dans la nature avant celles des pissenlits. En ce moment, Christophe me le disait hier soir au téléphone, il y a encore beaucoup d’oiseaux au poste de nourrissage (encore 25 gros-becs ce matin devant « ma cabane ») mais la saison tire à sa fin. Le temps donc de faire un bilan.
J’ai deux postes de nourrissage, l’un qui a été très peu fréquenté (à part une grosse bande de 70 tarins), l’autre au contraire qui a reçu la visite de 32 espèces (31 espèces d’oiseaux + un mammifère), ce qui est exceptionnel pour moi (mes critères après 45 années de nourrissage d’oiseaux en hiver : 10 espèces les mauvaises années, 15 en année moyenne, 20 les bonnes années, 25 les années exceptionnelles). Il faut dire que le fait de nourrir aussi avec des déchets de viande attire 5 espèces d’oiseaux que la plupart des gens n’ont pas.
Voici ces espèces, par ordre d’arrivée au poste de nourrissage (« par ordre d’arrivée », ce qui explique le côté un peu décousu de l’article). Je n’ai pas noté les oiseaux qui sont venus et qui n’ont rien consommé, exemple du troglodyte ou de la grive musicienne qui ne font pas partie de ma liste mais qui ont fait malgré tout une apparition à mon poste de nourrissage.
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