Amanite phalloïde

Amanita phalloides
Amanite phalloïde
Oronge ciguë

L’amanite phalloïde est commune un peu partout, du début de l’été (mi-juin) jusqu’à la fin de l’automne (mi-novembre).

Description :

Amanite phalloïde

Pas trop exigeante quant au terrain, on la trouve aussi bien dans les bois de feuillus, que dans les taillis argilo-calcaires, sous charmes, sous chênes, sous conifères (bien qu’un peu plus rare), mais aussi en lisière des bois, dans les près ou les haies.

Bien que l’on ai déjà vu des spécimens à chapeau blanc (forme alba), la couleur typique de ce champignon est le vert bronze ou le jaunâtre olivâtre.

D’un diamètre allant jusqu’à 15 cm, il devient vite plat, lisse, généralement sans trace de voile à vergetures radiales plus foncées.

Les lames, libres (elles ne sont pas du tout attachées au pied), assez serrées, sont d’un blanc pur, quelquefois à reflet verdâtre.

Volve et anneau blanc

Le pied cylindrique, bulbeux à la base, est blanc, souvent chiné de gris olivâtre. Il finit parfois par devenir creux avec l’âge.

Pourvu également d’un bel anneau blanc, il sort d’une grande volve (partie de la membrane protectrice qui enveloppe le champignon à l’origine et qui se situe au niveau du pied) membraneuse, épaisse, en sac, d’un blanc pur.

La chair est blanche, faiblement teintée de jaunâtre sous la cuticule du chapeau. Elle ne possède pas d’odeur caractéristique, sinon peut-être faiblement celle des roses fanées en vieillissant.

Je conclurai en disant que ce champignon est très certainement le plus dangereux qui soit.

En cas d’empoisonnement, les symptômes se manifestent de 6 à 24 heures après l’ingestion.

Les toxines de cette amanite détruisent les cellules du foie et des reins dans un premier temps, puis l’intoxiqué est victime de vomissements, de diarrhées, accompagnées de cruelles douleurs abdominales, et ce durant un jour et plus.

Suit alors une rémission, voire une apparente guérison, mais le foie et les reins sont définitivement atteint et le patient succombe quelques jours plus tard.

Le taux de mortalité est de 50 % à 90 % et les chances de survie du sujet dépendent de la rapidité du diagnostic et du traitement.

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