Le laboratoire de Chrono-environnement est, avec plus de 300 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et doctorants, le 2ème plus gros laboratoire de recherche français en environnement.
Localisé à Besançon, le laboratoire fête ses 10 ans d’existence en 2018. Consultez le lien suivant pour plus d’informations
A cette occasion, il vous propose tout au long de l’année 2018 un vaste programme de conférences débats avec le public de Besançon et des communes avoisinantes. Onze conférences débats sont programmées au Petit Kursaal de Besançon,et 6 autres dans divers lieux en Franche-Comté.
Il vous invite donc à la prochaine qui aura lieu le lundi 9 avril 2018 à 18h au Petit Kursaal, par Didier Hocquet, professeur de bactériologie – hygiène à l’université de Franche-Comté et au CHU de Besançon. Il étudie l’émergence et la diffusion des bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques.
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Résumé
Les antibiotiques sont une des découvertes les plus importantes de la médecine. Ils ont sauvé et sauvent encore des millions de vies chaque année. Mais leur efficacité est menacée car les bactéries peuvent s’adapter et devenir résistantes au traitement. De l’individu porteur, ces bactéries seront invariablement retrouvées dans les eaux usées communautaires. Ces déchets seront traités par les stations d’épuration qui produisent des effluents rejetés dans les rivières et des boues souvent épandues sur les cultures. Les bactéries résistantes contaminent ainsi nos rivières et nos lacs, nos mers, nos champs, et sont maintenant considérées comme des contaminants émergents.
Cette conférence a pour objectif de montrer l’origine de ces bactéries et d’expliquer les mécanismes de résistance de ces pathogènes aux antibiotiques. Quels sont les facteurs favorisant leur émergence et leur diffusion ? Pourquoi survivent-elles aussi longtemps dans cet environnement hostile ? Quels risques constituent-elles pour les riverains, les baigneurs ou les consommateurs ? Nous envisagerons les pistes (pour la communauté mais également à l’échelle individuelle) pour limiter la diffusion de ces bactéries, à l’origine d’infection difficiles à traiter.
Voir le flyer de cette présentation ci-dessous :