« Il change… elle change… nous changeons ? Quand le climat impacte l’eau souterraine et nos usages »

Cycle des Rendez vous de chrono-environnement par Guillaume BERTRAND
Mardi 26 mars à 20h au Petit Kursaal

Le Labo de Chrono-environnement se propose, en association avec la Société d’histoire naturelle du Doubs, de faire découvrir ses activités de recherche et ses chercheurs à partir de causeries dédiées au grand public.

On trouvera ci-dessous la liste et les dates de ces événements pour 2019.

ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE

Guillaume Bertrand, est enseignant-chercheur en hydrogéologie à l’Université de Franche-comté et travaille sur les transferts d’eau et d’éléments chimiques depuis l’atmosphère jusque dans les eaux souterraines dans une perspective de compréhension des effets des changements climatiques et des impacts liés aux activités humaines.

Résumé

Il change…
Sécheresse du sol, fonte des glaciers, élévation du niveau moyen des mers, les manifestations du changement de notre climat, opérant depuis le XIXe siècle sont nombreuses.

Elle change…
Parmi ces manifestations, les impacts sur l’eau souterraine contenue dans les couches géologiques plus ou moins profondes est un domaine abordé par les hydrogéologues. Ils tentent de mesurer, comprendre et prédire les effets de la modification de la température et du régime des précipitations sur la quantité et la qualité de l’eau souterraine, ressource qui représente 96 % de l’eau douce sur la planète.

Changeons-nous pour autant ?
De nombreux écosystèmes, comme les forêts alluviales ou les bas-marais, dépendent de l’eau souterraine pour le maintien de la faune et de la flore aquatiques, qui en retour fournissent des services à la société (filtration des impuretés de l’eau, habitats pour certaines espèces, consommation du CO2 atmosphérique…). Par ailleurs un tiers de la population mondiale est directement dépendant des ressources en eaux souterraines pour l’eau potable, et cette proportion tend à augmenter avec les changements climatiques et démographiques en cours.

Cette conférence présentera quelques aspects de ces interrelations en illustrant les mécanismes mis en évidence par l’étude des arbres des forêts alluviales en milieu alpin et des défis à affronter dans les métropoles côtières des pays tropicaux, des zones très différentes du point de vue climatique, hydrogéologique et des enjeux de société.

Document d’appel de cette conférence

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ATTENTION : la prochaine conférence annoncée de Michel MAGNY le 16 avril EST REPORTÉE au lundi 23 septembre

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Contact : Catherine Pagani 03 81 66 64 06

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