En 2021, le même mollusque a été, de nouveau, rencontré par Bernard Viard et la même question reste posée.
Anecdote racontée, en 2020, par Bernard Viard résidant à Gy en Haute-Saône.
En amendant mon jardin, j’ai découvert plusieurs exemplaires d’une espèce que je ne connaissais pas. Elle ressemble à une limace au corps lisse assez dur, comme desséché, d’une couleur gris-blanc assez terne. J’ai remarqué à l’arrière comme une écaille. Mes recherches sur internet m’ont appris qu’il s’agit de Testacella haliotidea, testacelle blanche.
Voici sa carte d’identité :
Embranchement Mollusca
Classe Gastropoda
Ordre Stylommatophora
Famille Testacellidae
Genre Testacella
Espèce Testacella haliotidea Draparnaud 1801
À la différence des limaces, ce mollusque est carnivore et il dispose d’une relique de coquille très rudimentaire. Sa radula et une bouche très extensible lui permettent de se nourrir de vers de terre. Comme il est assez rare, il n’a aucun impact sur leur population. Mes salades n’ont rien à craindre de lui : leur sol sera aéré et elles ne seront pas mangées.
Cette espèce est discrète et rarement aperçue. Vivant essentiellement dans le sol, ce mollusque peut s’enfoncer à 1 m voire plus, selon Jean-Baptiste Gassies (1856).
Comme d’autres mollusques vivant au niveau du sol (Helix aspersa, Deroceras reticulatum), cette espèce peut véhiculer et être l’hôte intermédiaire de parasites d’animaux domestiques herbivores, en particulier de protostrongles (J. Cabaret, 1983).
Selon Jean-Baptiste Gassies, l’animal pond 6 ou 7 œufs plus gros (et moins nombreux) que ceux des limaces.
Faites part de vos découvertes à Jean-Pierre Hérold : jpmhd@noos.fr>
A partir de vos réponses, il fera un compte rendu qui sera publié sur le site de la SHND.
Bonne chasse !