La septicémie hémorragique virale (SHV) est une maladie infectieuse causée par un virus. À ce jour, elle vient d’être détectée dans le Cusancin. (Est Républicain du 17/02 p: 22 )
L’origine de l’épidémie est située dans des foyers identifiés dans les piscicultures de la vallée. Un Arrêté préfectoral a été publié, il interdit toute introduction de poissons d’élevage dans la rivière.
Donc, sont supprimés les déversements de poissons habituels ( truites Arc-en-ciel ) pour l’ouverture de la pêche à la truite qui doit avoir lieu le 13 mars.
Et la vigilance est recommandée pour surveiller les autres cours d’eau du département, et il est nécessaire de renoncer aux déversements de poissons sur-densitaires avant cette ouverture de pêche en 1ère catégorie piscicole.
Il n’y a aucun traitement contre cette maladie très contagieuse qui peut entraîner la mort de nombreux poissons infectés.
Ces poissons infectés par le virus ont des yeux exorbités, des saignements autour des yeux et à la base des nageoires, des branchies décolorées, un noircissement du corps, un ventre protubérant en raison d’une accumulation de liquide dans la cavité abdominale, etc. Les poissons peuvent aussi être porteurs de la maladie sans avoir de manifestations anatomiques visibles.
Par conséquent, l’analyse des poissons en laboratoire constitue la seule façon de poser un diagnostic fiable.
La SHV se transmet lors de contacts entre des poissons malades ou porteurs et des poissons sains.
Elle peut aussi se transmettre par l’entremise de l’eau contaminée puisque le virus est excrété dans l’urine des poissons malades ou porteurs, ou encore par du matériel de pêche et des bottes contaminées.
Le virus peut survivre plusieurs jours dans l’eau, les eaux froides sont particulièrement propices à sa survie.
Il pénètre dans les poissons principalement par les branchies et les blessures présentes à la surface du corps. La SHV affecte des poissons de tous les âges et de toutes les tailles.
Des épisodes de cette maladie sont répertoriés dans le passé, fin 20eme siècle, dans la Loue et d’autres rivières comtoise .Jean-Pierre Hérold